Contexte HP

Bonjour tout le monde.
La folie HP est de retour pour tout le monde, moi y compris. J'ai déjà eu un forum HP il y a quelques années (Le club de slug), qui marchait bien, qui plaisait... j'ai toujours gardé l'espoir d'avoir à nouveau, un jour, l'inspiration pour un nouveau.
Et je l'ai eu. Par contre, je ne sais pas si ça peut plaire à d'autres... voilà pourquoi J'AI BESOIN DE VOUS !

Si possible, de vos avis constructifs... sinon, un vote suffit, j'ai vraiment besoin d'avoir plusieurs réponses (ou votes) pour savoir si on est trois pauvres intéressés, ou si ça peut marcher. Je vous remercie de prendre le temps de m'éclairer, sans ça, le projet ne verra pas le bout.

Mes goûts en matière de RPG HP, c'est le réalisme. La saga, ou sa suite plausible. Pas de directrice sexy de 20 piges, de morts qui survivent ou de survivants qui meurent, etc... j'aime la saga HP comme elle est, je prend la suite des évênements tels qu'ils ont été laissés par JKR.
Pour autant, je pense ce projet original... car il se fera sans Poudlard. Là est tout mon doute. Cela peut-il plaire ? Les possibilités de RP futurs vous semblent-elles grandes ? Le contexte est-il accrocheur ? Bien rédigé ? Pas trop long ?

Je vous laisse à votre lecture et vous remercie, oh vraiment, pour le temps que vous voulez bien prendre pour moi (a)

Poudlard a été mis à feu et à sang. Vous y étiez. Vous avez esquivé les jets de magie meurtriers avec brio, si vous lisez ceci. Votre camarade de dortoir n'a peut-être pas eu cette chance. Le capitaine de votre équipe voit peut-être un psychologue magique, et abandonne la partie. Vous même, vous vous morfondez dans votre chambre. Il n'y a plus de Poudlard. Certes il n'y a plus de guerre, mais il n'y a plus de Poudlard. Le chemin de traverse est toujours dans le même état, sombre, délabré, abandonné. Pré-au-Lard semble ébranlé, la vision du chateau détruit assombrit l'humeur de tous les commerçants. Sans les élèves pour arpenter ses rues, Pré-au-Lard se meurt. Les guerrisseurs de Sainte Mangouste sont débordés, au bord de la crise de nerf. Lord Voldemort est fini, mais son souvenir hante encore nos esprits.
Bon nombre de mangemorts ont été capturé, les jugements commencent. Les morts ont été enterrés, la plupart des blessés ont été pansé. Poudlard est toujours dans le même état. Même McGonagall n'a pas le coeur à y revenir. Même Potter n'a pas oser y remettre les pieds, ne serait-ce que par pélerinage. Ce lieu de joie, ce lieu de crainte, ce champs de bataille, semble désormais maudit. Rusard est le seul à y être resté. Gardien des ruines. Cracmol en peine.

Au 12, square Grimmaurd...
« Les jeunes ont besoin d'éducation. Il faut arrêter de nous lamenter sur notre sort. La guerre est finie ! On a gagné !
-Qu'elle victoire ! Regarde notre table, Kingsley ! Sirius, Fol'Oeil, Remus, Tonks, Albus, Fred, même Rogue... ne reviendront jamais. Arthur, Georges, Molly, Harry... ils ne reviendront pas dans nos rangs non plus. Laissons le ministère régler ce qu'il reste, laissons les aurors faire leur boulot. L'ordre est mort et enterré. Tout comme Poudlard.
-Oui, nous ne sommes pas nombreux autour de cette table, oui, nos âmes sont en peine, mais le monde de la magie doit se relever. Il le faut ! N'importe quel mangemort pourrait en profiter pour reprendre les rennes. Je ne prendrais pas ce risque. Je le ferais seul s'il le faut, mais je le ferais. Je relèverai le pays.
-Pas seul, non. Je t'aiderai.
-Ron, tu ne peux pas m'en parler avant ? Me proposer de me joindre à toi, au moins ? Tu es décidemment un bel égoïste ! Poudlard était tout pour moi, tu le sais pourtant bien ! L'enseignement magique doit perdurer, pourquoi Diable ne me proposes-tu pas d'aider ?
-Hermione, j'allais le faire ! Ce soir... euh... non j'allais le faire tout de suite. Je te le jure !
-Bref. Minerva... ? Vous vous joignez à nous ? Vous demeurez la directrice de Poudlard... »

Après un instant d'hésitation, sous le regard insistant des attablés, après un soupir de lassitude et un mouvement de tête, Minerva McGonagall accepta. Kingsley sourit, le visage d'Hermione rayonna, et Ron tappa de son poing sur la table.
« Au boulot ! Euh... attendez... on peut le reconstruire rien qu'avec notre baguette, hein ? On a pas besoin de... porter les briques, pas vrai ?
-Je serais directrice, reprit McGonagall. Mais pas de Poudlard. Pardonnez-moi. C'est trop tôt. Bien trop tôt... »

La réunion s'attarda jusqu'à tard dans la nuit. Au 12 square Grimmaurd, les rares membres de l'Ordre du Phénix encore présents réfléchissaient, argumentaient, songeaient, somnolaient. C'est à 4heures du matin qu'une lueur d'espoir apparut dans tous ces yeux.
« Parfait ! Par la barbe de Merlin, que je suis excité ! Ces fichus escaliers ne me manqueront pas, et puis le saule cogneur, et...
-Ron... nous, on a finit l'école. Ne manqueront pas aux futurs élèves, tu veux dire. »

Le 31 juillet, les anciens élèves de Poudlard, ainsi que les futurs apprentis sorciers, reçurent une bien étrange lettre.

Citation:

Vous pensiez passer une année à vous reposer sur vos lauriers, à jouer au quidditch dans les champs et à avoir le droit de pratiquer la magie à domicile ? Vous rêviez autant que quelqu'un qui se contemple dans le miroir de Risèd ! Demain, c'est la rentrée, alors foncez dans vos chambres, préparez vos balais, vos cahiers, et si vous n'avez pas encore brulé vos robes de sorciers, apportez-les. Sinon, on fera sans.
Vous allez recevoir une autre lettre dans peu de temps, la trouvant trop formelle j'ai pris les devants. Vous avez le temps de sauter de joie avant l'arrivée du hibou officiel. Evidemment, je ne vous ai rien dis. Lâchez la lettre, elle a pour ordre de se consumer 30 secondes après sa lecture.

Bien chaleureusement,
Ronald Weasley, ancien élève prodige de Poudlard. Ou presque.

42 se brulèrent les doigts, 104 tapis furent troués sur une surface de 10 cm² et une bonne partie des destinataires, en effet, sautèrent de joie. Une fois leur bonheur exprimé, un hibou faisait bel et bien son apparition à la fenêtre.

Citation:

Chère Editha Teeserwood,

Vous avez rendez-vous le 1er septembre à 10heures 45 à Lemoncell Street.
Vous trouverez dans cette rue malfamée une benne à ordures vide. Mettez-y vos affaires, rentrez-y vous-même et refermez le couvercle.

Vous arriverez à XXXXXX, le nouveau lieu de l'apprentissage de la sorcellerie de l'Angleterre, dirigée par la talentueuse Minerva McGonagall.
Un nouveau lieu plein de surprises, afin que tous, puissiez repartir sur une base saine. Le programme scolaire, les traditions et coutumes de Poudlard, eux, resteront les mêmes, à quelques exeptions près.

La nouvelle équipe pédagogiquement magique vous y attendra de pieds fermes.
Veuillez trouver ci-joint la liste des fournitures qui vous seront nécessaires ainsi qu'un extrait du règlement intérieur.

Cordialement, Kingsley Shacklebolt.

Parmi ces règles, l'interdiction formelle de pratiquer la magie noire, de se réunir par groupe de plus de 7 en privé, de pratiquer la magie ailleurs que dans les salles de classe...
Après une ère de mort, de danger et de violence, bienvenue dans une ère de paranoïa. Mais on ne peut blamer personne. Vous même, vous n'osez pas refermer le couvercle sur votre tête, de peur de revivre sous peu les mêmes évênements. Vous gardez votre baguette dans votre pantalon, constamment ; vous la glissez sous votre oreiller quand vous vous couchez. Vous craignez l'orage, vous avez la phobie des serpents... Comme tout le monde à présent.

Bern Laggender était convoqué à 10 heures pile. Il était le premier. L'an passé, il était en sixième année. Il avait fait partie de ceux qui dormaient dans des hammacs, dans la salle sur demande. Pourtant, il croyait en un nouveau départ. Bern avait refermé le couvercle derrière lui, et avait patienté bien une minute. L'odeur n'était pas fameuse. L'appréhension était intense. Soudain, son nombril lui sembla transpercer ses intestins, il eut l'impression que ses oreilles rappetissaient, que son nez fondait... et puis, une odeur de cheval. Non, de chèvres. De chèvres, de cheval, de boue, de foin. D'humidité. Il était au milieu d'une allée au goudron parsemé de trous, remplis de flaques boueuses, entouré d'un murret qui tombait en lambeau. Et pour cloturer le spectacle : il pleuvait.

Bern se retourna lentement, son coeur battant la chamade...
« BIENVENUE A VVVVVV ! Je suis Hermione Granger, au cas où tu l'ignorais encore. Non, je n'ai pas redoublé, j'étais la meilleure. Je viens juste accueillir les nouveaux dans ce magnifique lieu que... voici. »
Même elle ne semblait pas bien convaincue.
« Ok. Rassure-toi, l'intérieur est bien mieux que la façade... et que les alentours... Oh puis zut ! Il fallait bien trouver quelque chose, on a fait ce qu'on a pu ! On avait le choix entre un chateau-fort sur une île en Ecosse mais... l'île voisine, c'était Azkaban. On a préféré ce vieux manoir au charme pittoresque... oh, je déteste le pittoresque... »

Conquis ou pas, Bern allait suivre sa scolarité ici. Jusqu'au jour où, peut-être, Poudlard reprendrait du service. En attendant, ce vieux manoir allait servir de haut lieu de l'éducation des sorciers. Il avait jadis appartenu à une vieille famille de sorciers marginaux et n'était qu'à une dizaine de minutes de Loustry Sainte Chaspoule, village magique de campagne. Ils l'ignoraient tous encore, mais cette baraque leur réserverait bien des surprises...
Toutes les dix minutes, un nouvel élève faisait son arrivée dans la cour du manoir. Ron, Hermione, Luna, Ginny et Neville, tour à tour, les accueillaient. Seul Harry n'avait pas voulu participer au premier jour de cette nouvelle aventure.
Quand tous les élèves furent arrivés, la cérémonie de répartition commença.
Non, les maisons ne seraient pas Granger, Kingsley, Weasley et McGonagall, en hommage aux quatre créateurs de cette école. Elles resteraient, à tout jamais : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard.

(c) Contexte pensé et écrit par FoX.
Inspiré de la saga Harry Potter, de JK Rowling.
Images par FoX, merci de ne pas utiliser sans permission.

Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire, ou au moins de survoler ahah.
Si le projet voit le jour, ce ne sera pas avant mi août au minimum. Le temps de bien bien le bosser, j'ai des vacances au milieu... je ne le baclerai pas.

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